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Hannah Kircher (°1995, FR)
from 01/06/2023 to 08/07/2023
Bain d’arrêt
Hannah Kircher (1995) is a French artist who lives and works in Brussels. Within the painting studio of La Cambre, where she followed a training in painting ( 2017 – 2022 ), she interogates the pictorial medium in all its forms. She exhibits her projects in various places, at La Cambre, KANAL Centre Pompidou, Shame Gallery, Q-O2, Espace Vandenborght, Maison des Arts de Bruxelles, etc. She is currently in residence for the year 2022 – 2023 at Artwell Residencies Amsterdam in the Netherlands.
Hannah Kircher likes to think of her work as food to be shared, something elastic and chewable that unfolds through different mediums (plastic, sound or visual). The body in its various states is the central material.
In her painting practice, Hannah Kircher uses a diluted and acidic palette to represent scenes where violence is subjacent. The paintings combine research on transparency and gestuality with a work on space. Hannah Kircher directs and composes with water, which gives the material a fluid texture and a drawing that frees itself. The work results from the interplay between her hand and the liquid, a process in which this element always has the last word. This method demands quick and precise gestures, always constraining her to a certain form of urgency.
(French, original)
Hannah Kircher (1995 ) est une artiste française qui vit et travaille à Bruxelles. Ayant suivi une formation en peinture à La Cambre ( 2017 – 2022 ), elle questionne au sein de cet atelier le médium pictural sous toutes ses formes. Elle expose ses projets dans divers lieux, à La Cambre, au KANALCentre Pompidou, à la Shame Gallery, au Q-O2, à l’Espace Vandenborght, à la Maison des Arts de Bruxelles, etc. Elle est actuellement en résidence pour l’année 2022 – 2023 à Artwell Residencies Amsterdam aux Pays-Bas.
Hannah Kircher aime penser son travail comme une nourriture à partager, quelque chose d’élastique et de masticable qui se déploie à travers différents médiums ( plastiques, sonores ou visuels ). Le corps dans ses différents états en est le matériau central.
Dans sa pratique de la peinture, Hannah Kircher emploie une palette diluée et acidulée, au service d’une représentation de scènes où la violence est sous-jacente. Les tableaux allient recherches sur la transparence et la gestualité à un travail sur l’espace. Hannah Kircher dirige et compose avec l’eau, ce qui donne à la matière une texture fluide et un dessin qui se libère. L’œuvre résulte du jeu entre sa main et le liquide, un processus dans lequel cet élément conserve toujours le dernier mot. Cette méthode invite à l’exécution de gestes rapides et précis, la contraignant toujours à une certaine forme d’urgence.